Friday, September 24, 2010
par MVP
Depuis 5 semaines la Commission Bastarache reliés à la nomination des juges et aux allégation de Me Marc Bellemarre à fait coulé beaucoup d'encre et provoqué l'indignation de la population partout au Québec. En effet la Commission est suivi par un très grand nombre de gens sur les deux principales chaîne de nouvelles continu. (Télévision, LCN et RDI)
Les travaux qui consistent à clarifier si Me Marc Bellmarre à bel et bien subit des pressions pour nommer contre son gré certains candidats au poste de juges durant l'exercice de son mandat, à vu défiler un grand nombre de témoins assez colorés dont principalement:
Messieurs Charles Rondeau et Marcel Leblanc, deux « Joe bon temps » aux souvenirs évasifs et sélectifs qui se baladaient au Cabinet du Premier ministre pour rencontrer au gré du vent Madame Chantal Landry (bras droit du Premier Ministre Charest et responsable des nominations) afin d'établir des listes de nominations et de fournir des CV et des candidatures de personnes qu'ils connaissaient personnellement aux allégeances Libéral à priori;
Norman McMalan. Ministre du gouvernement qui s'est permis de recommander auprès du ministre Bellemarre le fils d'un grand ami, organisateur de sa campagne électorale et enfin le grand manitou, Franco Fava qui semblait tirer les ficelles en rapportant comme collecteur de fond « bénévole » plus de 1.5 millions de dollars par année à la caisse du PLQ et dont l'entreprise en construction qu'il possédait avec ses deux frères depuis 30 ans aurait jusqu'à 2007 obtenu pour 780 millions de contrat du gouvernement dont 190 millions sans appel d'offre...
Difficile à croire que tout ce cirque n'est pas la réalité en fait des coulisses du pouvoir et qu'en fin de compte, que le système ne fonctionne pas comme dans les années 40, alors que Maurice Duplessi régnait en roi et maître sur la province en donnant des frigidaires aux gens qui lui octroyaient leur vote.
En regardant le témoignage de Monsieur Fava hier, j'avais l'impression de regarder ce bon vieux film de Francis Ford Copola « Le Parrain » ou de me replonger dans cette bonne série de Luc Dionne « Omerta » ou dans celle de Réjean Tremblay, « Lobby ».
D'ailleurs, j'ai remarqué quelques similitudes avec quelques principes de bases cités par Michael Corleone dans le Parrain. Je vous laissent vous faire votre propre opinion.
1.
10h11: Me Bertrand: «Vous vous êtes souvent targué d'être un homme influent?» «C'est vous qui le dites», répond F. Fava.
*Ne laisse jamais personne savoir ce que tu penses (Le Parrain 3e partie)
2.
10h13: «Vous avez beaucoup de contacts avec des politiciens?», lui demande Me Bertrand. F. Fava répond: «Ce sont des gens qu'on rencontre et qui viennent à nos activités, aux cocktails du parti. Oui...»
10h14: Me Bertrand cite une entrevue qu'a donnée Franco Fava à des journalistes: «Vous avez dit que vous aviez des amis au plus haut niveau politique?», lui demande-t-il. M. Fava lui demande de définir ce qu'il entend par «ami». «Quelqu'un qui me rend service est une connaissance.... J'ai des connaissances à ce niveau», précise F. Fava.
11h24: Me Bertrand lui demande si l'article dresse un bon portrait de lui et s'il se souvient avoir dit: «Tu vas voir la politique, il faut des appuis». M. Fava s'en souvient. Il ne se souvient cependant pas avoir dit: «Je suis un argentier du Parti libéral...», tel que rapporté par l'article.
3.
10h48: «Si vous êtes un bénévole, je vous demande seulement si votre compagnie a bel et bien reçu des contrats de 780 millions de dollars, dont une partie sans appel d'offres?», redemande M. Bertrand à F. Fava. Le commissaire Bastarache lui demande de reformuler sa question. M. Fava répond la même chose qu'à la question précédente, à savoir qu'il n'a tiré aucun avantage de sa position.
*L'homme le plus riche est celui qui a les amis les plus puissants (Le Parrain 3e partie)
3.
10h48: «Si vous êtes un bénévole, je vous demande seulement si votre compagnie a bel et bien reçu des contrats de 780 millions de dollars, dont une partie sans appel d'offres?», redemande M. Bertrand à F. Fava. Le commissaire Bastarache lui demande de reformuler sa question. M. Fava répond la même chose qu'à la question précédente, à savoir qu'il n'a tiré aucun avantage de sa position.
*La finance est une arme, la politique, c'est savoir quand il faut tirer. (Le Parrain 3e partie)
De plus, il y a le manque d'impartialité flagrante de l'avocate du gouvernement, Me Suzanne Côté qui semble bien s'amuser en salle d'audience lorsque que les avocats de la Commissions et ceux représentant Monsieur Charest exercent leurs contre interrogatoire en riant de bon cœur et toujours le sourire en coin.
Finalement en constatent la complaisance notable du commissaire Bastarache auprès de ceux-ci et des témoins prenant parti pour le PLQ tout en défiant constamment l'avocat de maître Bellemarre Me Jean-François Bertand, il ne fait aucun doute apparent que cette commission n'a aucune crédibilité à mon sens. Quel gaspillage de temps et surtout d'argent et tout cela pour détourner l'attention sur le vrai sujet qui devrait être sous enquête public depuis des mois, c'est-à-dire, le milieu de la construction et du financement des parties politiques. Dans toute cette histoire, on ne peu que conclure malheureusement que chacun ne cherche qu'a protéger leurs intérêts communs.
On vois bien qu'il y a un cynisme établi à l'égard des politiciens au sein de la population et que ce n'est pas près de se résorber.
24 septembre 2010
Labels: Commission Bastarache, Information, justice, Maintenant, nouvelles, politique
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