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Saturday, May 21, 2011


Avec la sortie du très attendu L.A Noire et l’annonce de Tintin 3D se posent les classiques questions du progrès technologique et de sa capacité à mimer, recréer le réel. Une quête toujours plus proche de son dénouement, à moins que… A moins que cette quête ne soit, pas essence, impossible. Parce que le syndrôme « Uncanny Valley » se pose, peut-être parce que l’on n’a pas envie, au fond de nous, de confondre réel et artificiel.
cwe uv Chronique du WE : Aux frontières du réel
Les jeux vidéos arriveront-ils un jour à mimer totalement la réalité ? Le cinéma nourri aux images de synthèse a-t-il encore valeur de réel ? Et c’est quoi, cette Uncanny Valley ? Réponses (et nombreuses vidéos) dans la suite…
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Avez-vous joué à L.A Noire, sorti hier ? Tenez, voici la bande annonce :
Et avez-vous vu la bande annonce de l’adaptation ciné de Tintin par Spielberg ? Hop, séance de rafraîchissement de mémoire.
Avis express ? Bof. Avis sincère ? Je n’aime pas. Traitez-moi de blasé, mais ces deux productions ne m’impressionnent pas et pire, me gênent un peu. Pourquoi ? Car elles courent après des chimères.
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LE MYTHE DU PHOTOREALISME
Le jeu vidéo qui court après la réalité ? C’est une constante. Parce que le jeu vidéo est un art qui suit la technologie et que l’étalon mètre de cette technologie, d’un point de vue technique, a toujours été le réalisme. Plus de puissance, d’espace, de techniques pour atteindre ce qui est censé nous plonger plus loin dans l’immersion interactive…
Argument marketing depuis les débuts du jeu vidéo, mais également véritable graal pour l’industrie, ce photoréalisme passe des étapes régulièrement et aujourd’hui, certains jeux singent visuellement la réalité à la perfection pour un oeil moyennement averti. Montrez ainsi les animations faciales de L.A Noire à vos parents ou grands-parents : je vous parie qu’ils n’y verront que du feu si vous ne leur dites pas que c’est un jeu.
Et cette vidéo n’est pas mal non plus, dans le genre.
L.A Noire se pose d’ailleurs en double bon exemple. En plus de statut d’étalon mètre sur la motion capture faciale (et bien sûr, il y a encore mieux en approche), la dernière super production de Rockstar est une nouvelle fois hommage au cinéma. Narration, utilisation de véritables acteurs, langage de mise en scène… Ce polar retro est un vibrant hommage au cinéma. Car le jeu vidéo à toujours pris le cinéma comme modèle dans son développement de média culturel. Il suffit de voir les oeuvres majeures du jeu comme Another World, Resident Evil, Wing Commander, GTA, Call of Duty et consorts… Le jeu vidéo est obnubilé par le cinéma.
Vous pourrez toujours rétorquer que le jeu vidéo, ce sont aussi (et beaucoup) Mario, R-Type ou Street Fighter. Evidemment que le jeu vidéo est une culture riche. Mais le cinéma à toujours pesé dans son développement, ses fantasmes et ses bonds techniques. Une frange influente de ce jeune art pousse donc dans cette direction. Dans ce segment se trouve le cas Heavy Rain, qui a fait couler beaucoup d’encre.
Sur les postures radicales de David Cage, mais aussi sur sa jouabilité, que je qualifierai poliment « d’hybride ». Mais ce qui m’a frappé dans Heavy Rain, ce sont les modélisations et les incarnations de personnages. Vous me direz que sur ce point, tout le monde est d’accord pour féliciter le boulot de Quantic Dreams et que les personnes font plus « réels » que jamais, je pense l’inverse: jamais des personnages de jeu ne m’ont paru aussi artificiels que dans Heavy Rain. Et cela confinait dans mon cas à en être un peu gêné, mal à l’aise: malgré les efforts de réalisme, quelque chose clochait. C’est la théorie de l’Uncanny Valley.
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UNE ETRANGE VALLEE
En quelques mots, Uncanny Vallée, ou Vallée dérangeante, est une hypothèse émise par le roboticien Masahiro Mori expliquant que plus un robot va se rapprocher de la forme humaine (deux yeux, deux bras), plus notre empathie va augmenter. Mais à un certain point, la ressemblance est troublante, mais met alors en valeur ce qui n’est pas humain, entraînant un rejet de l’humain.
Le terme de vallée apparaît puisque cette zone de rejet se trouve entre deux zones d’empathie.
De manière plus complète, voici l’énoncé de Wikipedia :
L’effet de la vallée dérangeante est une réaction psychologique devant certains robots humanoïdes. Son existence a été suggérée par le roboticien japonais Masahiro Mori en 19701. Il décrit le fait que plus un robot humanoïde est similaire à un être humain, plus ses imperfections nous paraissent monstrueuses. Ainsi, certains observateurs seront plus à l’aise en face d’un robot clairement artificiel que devant un robot doté d’une peau, de vêtements et d’un visage pouvant passer pour humain. La théorie prévoit cependant qu’au delà d’un certain niveau de perfection dans l’imitation, les robots humanoïdes sont beaucoup mieux acceptés. C’est pour cela qu’est utilisé le terme de vallée : il s’agit d’une zone à franchir dans laquelle chaque progrès fait vers l’imitation humaine amènera plus de rejet avant de finalement amener une acceptation plus grande.
cwe uv2 Chronique du WE : Aux frontières du réel
L’explication avancée de ce phénomène est la suivante : lorsqu’une entité est suffisamment non-humanoïde pour être immédiatement identifiée comme un robot, un être humain aura tendance à noter ses quelques aspects humains et à avoir une certaine empathie pour cette machine qui se comporte un peu comme un humain mais qui n’est pas plus assimilable que ne serait un animal. Lorsque l’entité a une apparence presque totalement humaine au point de pouvoir provoquer la confusion, une sensation d’étrangeté est provoquée par chacun de ses aspects non-humains. Un robot se situant dans la « vallée dérangeante » n’est plus jugé selon les critères d’un robot réussissant à se faire passer pour un humain mais est inconsciemment jugé comme un humain ne parvenant pas à agir d’une façon normale.
Une autre théorie avancée est que les anomalies de comportement présentées par les robots humanoïdes ressemblent à des anomalies présentes chez des personnes gravement malades ou sur les cadavres. Cette assimilation provoquant un rejet instinctif d’autant plus grand que, s’il existe des normes sociales pour se comporter devant une personne malade ou devant un cadavre, les réactions devant un robot ne sont codifiées par aucune règle sociale.
La principale critique énoncée à l’encontre de cette théorie avance qu’il n’existe pas de technologie suffisamment avancée pour atteindre ce stade de « Vallée dérangeante ». Ah bon ? Regardez donc les derniers robots japonais, angoissants à souhait…
Et bien sûr, cette théorie s’applique parfaitement au jeu vidéo.
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PLUS PRES DE TOI LE REEL
A force de s’approcher de la réalité, le jeu vidéo a atteint ce stade où les petits défauts nous sautent d’autant plus aux yeux et cassent l’attachement affectif que nous pourrions avoir envers les personnages.
Alan Wake est un bon exemple. Après des cinématiques et une ambiance à la Twin Peaks impeccables, on est immédiatement déçu de voir son visage si faux dès qu’il se met à parler, faute à une animation faciale primaire et en contraste avec le reste.
Ce problème n’existait pas et n’existe toujours pas avec un vieux Zelda, dont les graphismes et l’animation autrement primaires nous maintiennent loin de la vallée. Et pourtant, on accroche à 100% à ce cher Link, car nous sommes dans une posture qui reste dans le royaume de l’imaginaire et de la création, pas de la reproduction.
cwe uv23 540x303 Chronique du WE : Aux frontières du réel
Chaque génération et chaque bond technologique nous ont fait penser que ça y est, on y est, on a atteint le sacro-saint photoréalisme. Les plus jeunes d’entre vous pourrons sourire, mais à leur époque, des productions comme Daytona USA, Resident Evil, nous ont fait dire « mais comment fera-t-on mieux ? »
La dernière génération de PC et consoles crachent aujourd’hui leurs tripes pour encore nous étonner, mais le rapport à un peu changé.
Déjà et avant tout, le « photoréalisme » est un concept atteint de manière simplement partielle. Si certains décors, textures, objets fixes se confondent totalement avec la réalité, il n’en n’est toujours rien avec le vivant. Malgré les progrès, des choses manquent. D’un point de vue graphique, nous sommes effectivement allés très loin, mais ce visuel met alors en valeur un autre manque : l’animation. Regardez donc L.A Noire. Les personnages ont beau offrir une apparence et des visages très convaincants, dès qu’ils s’animent, on sait immédiatement que quelque chose cloche : une épaule raide, des poignets sana grâce, ces visages encore un peu anesthésiés, ces yeux vides…
Le jeu vidéo tente donc de s’approcher du cinéma, mais vit désormais un passage critique, celui où le réel ne l’est juste pas assez pour emporter totalement le joueur. Celui où, malgré les énormes efforts déployés, chaque détail qui cloche saute encore plus cruellement aux yeux. Et comble du comble, ce problème arrive au cinéma.
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LA FIN DU RISQUE AU CINEMA
Car si le jeu vidéo court vers le cinéma, ce dernier s’approche chaque jour plus près du jeu vidéo. D’un point de vue technique déjà, avec le règne de l’image de synthèse (à forte ou légère dose) et d’un point de vue artistique, avec les styles de mise en scène et d’esthétique.
L’un des symboles de ce cinéma est bien sûr la trilogie Matrix, véritable enfant assumé des deux cultures, ayant enfanté de moult gimmicks visuels (bullet time, fond vert généralisé etc.). Plus récemment, le très décrié Sucker Punch avait poussé le concept (un peu trop, vraiment) loin et Zack Synder expliquait que oui, tout le film était tourné avec des fonds verts non pas par économie, mais parce qu’il préférait travailler comme cela, tout simplement. Le coût ? La perte de contact avec le réel entraîne à terme une perte d’adrénaline.
Car la génération Michael Bay (Transformers), Snyder, Wachowsky & co, à  force de vouloir en mettre plein les yeux avec de l’image de synthèse à gogo et des angles de caméra qui passent dans l’oeil du héros pour ensuite survoler la Terre, à force de vouloir booster le cinéma d’action avec des injections de virtuel, sont en train de tuer l’adrénaline.
Lorsque l’on voit pour la première fois un robot géant se battre et rasant un pauvre passant qui tente de fuir, on fait « wow ». La seconde fois, la mise en scène est tellement exagérée, tourne tellement à la démonstration, que ces faux robots, on y croit paradoxalement plus vraiment. C’est toujours chatoyant pour la rétine, mais comment être encore impressionné par des effets spéciaux désormais classiques, que l’on sait et que l’on sent sortis d’un gros ordinateur ?
Du coup, beaucoup de grands moments d’un film, désormais recrées avec de l’image de synthèse, cassent un peu l’ambiance, car notre oeil de spectateur s’aguerri et l’on détecte immédiatement le faux. Lorsque les grandes scènes de foule sont un peu trop chorégraphiées pour être faite avec de vrais figurants, lorsque certains héros vous font croire qu’ils vont réaliser une cascade de folie alors que l’on grille le raccord acteur / doublure numérique immédiatement…
Honnêtement, je me suis retrouvé trop souvent blasé ces derniers temps en détectant les inserts de faux, aussi sophistiqué soit-il. Mention spéciale aux doublure numériques, qui me font tellement moins tripper que de vrais cascadeurs: même si la technique de doublure reste dans le domaine du faux, on a tout de même l’adrénaline car le cascadeur est vrai et nous rattache au réel.
C’est en cela que j’aime particulièrement certains films d’action dits « réalistes », ces derniers temps. La trilogie Jason Bourne, « Le Royaume » avec Jamie Fox, « Green Zone » (toujours avec Matt Damon) prennent l’action actuelle à rebrousse poil et nous en mettent plein les sens avec leur caméra épaule, les actions et réactions crédibles des protagonistes, les gunfights sans ralentis poseurs…
Ce cinéma d’action « réel » ressort d’autant plus ces derniers temps, au milieux des films abusant trop de l’image de synthèse.
cwe uv3 540x224 Chronique du WE : Aux frontières du réel
Dernier mot sur Tron Legacy, qui s’est beaucoup gaussé sur la reproduction ultra sophistiqué de Flynn (Jeff Bridges) jeune. Un premier regard, une première réplique et nous retombons dans les travers du jeu vidéo : le faux se ressent juste assez pour que l’on n’y croit pas du tout – alors que l’on devrait y croire presque.
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NE ME FAITES PAS DIRE CE QUE JE N’AI PAS DIT
Evidemment, mon avis tranché peut créer de nombreux raccourcis. Raccourcis que je coupe immédiatement.
  • Les images de synthèse, c’est bon aussi.
    On pourrait avoir l’impression que je fais un réquisitoire contre les images de synthèse, faux. J’adore les effets spéciaux, la SF etc. Je pense juste qu’actuellement, le pullulement de « CG » commence à nuire au cinéma et à sa crédibilité
  • On peut évidemment convoyer de l’émotion et du vrai avec des images de synthèse.
    Pour cela, il suffit de regarder un film de Pixar. Ses personnages ne sont jamais « photoréalistes », mais comme pour un bon dessin animé, l’émotion passe totalement. Encore une fois, on s’éloigne ici de la Vallée dérangeante et Pixar l’a bien compris. Square Enix, un peu moins…
  • Les progrès technologiques dans les jeux apportent de la consistance et des opportunités de game design.
    Je ne critique pas L.A Noire ou Alan Wake gratuitement. Ce sont d’excellents jeux, mais qui se situent aujourd’hui dans cette phase critique où à la fois trop et pas assez réaliste.
  • Le cinéma n’est pas réel.
    Oh, je vous venir avec vos gros sabots à base de « mais pourquoi tu défends le cinéma, c’est du faux à la base ! » Oui je sais, mais comme toute histoire racontée, le cinéma à besoin de crédibilité pour embarquer le spectateur. Et le gros de cette crédibilité, ce sont les acteurs, leur je et leurs action qui l’incarnent. Les remplacer, même de manière convaincante, se ressent immédiatement aujourd’hui.
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UNE HISTOIRE DE SOLEILS QUI SE MANGENT LA QUEUE ET CA FAIT UNE RIDE AU FRONT
Vous vous rappelez de l’affreux film « The Polar Express » ? Ce conte en image de synthèse avait entièrement modélisé (motion capture, rotoscoping etc.) les acteurs pour en donner des versions virtuelles les plus proches du possible. Et le film ne fonctionnait pas. Pourquoi ? Parce que ces reproductions s’approchait vraiment près des originaux, sans en offrir le souffle de vie. « A quoi bon », pouvait-on alors penser.
J’ai eu la même sensation avec le prochain Tintin de Spielberg. Bien que reprenant un look plus BD, le look’n feel et la direction artistique ne passent pas. Trop réaliste pour du Tintin, pas assez par rapport à une adaptation avec de vrais acteurs. Il manque cette étincelle, qui existe dans la création pure ou dans le réel total.
Dans le film « Quand Harry Rencontre Sally », lors de la déclaration finale, Harry énumère à Sally tous ces petits détails qui font qu’il l’aime. Dans la liste, « J’adore la petite ride que tu as là quand tu me regardes comme si j’étais un dingue« . Et Sally, étonnée par ce discours, le regarde et sa petite ride de front juste énoncée énoncée. Et on rit et on pleure, parce que c’est tellement vrai.
Ce moment n’est jamais arrivé dans un jeu vidéo. Parce que le détail fait partie du réel, mais est si difficile à accomplir artificiel… Il arrivera peut-être un jour, mais est-ce vraiment ce que l’on attend d’un jeu vidéo ? Pas en l’état des choses. La « Vallée dérangeante » est un concept qui me parle, à la manière d’une célèbre histoire de la mythologie : Icare, dont les ailes de cire ont fondu à mesure qu’il voulait voler trop près du soleil. Le réalisme est le Soleil du jeu vidéo, tout comme le jeu vidéo est le soleil du cinéma. Et les deux finissent par se courir après, se manger la queue. Et peut-être se perdre.
Cette chronique sera-t-elle d’un kitsch attendrissant dans quelques années, où nous serons ressortis de la vallée dérangeante, pour embrasser pleinement la fusion entre réel et artificielle ? C’est très possible, j’y crois moi-même, sur la base que le progrès technologique dépasse régulièrement notre entendement. Mais pour le moment, je reste bloqué au creux de la vallée.
(p.s : chère Meg Ryan, je viens de voir des photos récentes de toi, complètement refaite de partout. On va devoir inventer un autre syndrôme pour les actrices qui ne font plus vraiment humaines tellement elles sont fausses :(…)

Saturday, January 15, 2011


 Aretha Franklin réunit la crème des acteurs noirs d'Hollywood afin d'adapter sa biographie à l'écran. Halle Berry et Denzel Washington ont répondu présent.

On se demandait ce que fabriquait Halle Berry à part flirter avec Olivier Martinez dans les rues de New York !
Et bien c'est Aretha Franklin, une légende de la soul, qui a répondu à notre question.

La chanteuse de 68 a révélé dans la presse américaine que l'ancienne James Bond Girl allait reprendre son rôle dans l'adaptation de son autobiographie publiée en 1999 intitulée Aretha : From These Roots.

Et non contente de s'offrir la première actrice noire oscarisée pour reprendre son rôle, Aretha Franklin a fait appel à un autre acteur oscarisé, Denzel Washington, afin de jouer le rôle de son père à l'écran :
"Ils sont tous enthousiastes à l'idée de participer au projet et ont tous accepté leur rôle, même s'il reste quelques points sur lesquels négocier."
Denzel Washington, 56 ans va donc incarner le père de la chanteuse, le pasteur C.L Franklin, qui était un des leaders du mouvement des droits civiques dans les années 1960.

Halle Berry 44 ans, reprendra le rôle du monstre sacré de la soul dans ses années d'adulte.
"Halle Berry me représentera un peu plus âgé et une actrice plus jeune sera prise...."
Espérons que la chanteuse se remettra de son cancer du pancréas afin de superviser le projet.
Le tournage du film devrait débuter dans le courant de l'année.

Friday, November 26, 2010

Cyberpresse.ca ***1/2



Burlesque n'évite pas un cliché. À croire que le réalisateur et scénariste Steve Antin (qui tient ici la barre d'un long métrage pour la première fois) s'est amusé à tous les répertorier, autant dans le récit que dans les numéros musicaux. Et on se laisse prendre à son jeu tant est contagieux le bonheur que diffuse ce feel-good musical.

L'histoire est l'une des plus racontées depuis que l'on raconte des histoires. Une naïve et blonde jeune fille bourrée de talent (Christina Aguilera) quitte sa campagne (un trou de l'Iowa) pour la grande ville (Los Angeles) où elle veut tenter sa chance. Sur sa route, des alliés (Cam Gigandet, Stanley Tucci) et un mentor (Cher); des embûches (on ne lui donne pas la chance de montrer son savoir-faire inné sur une scène), un faux-jeton (Eric Dane) et une brune ennemie (Kristen Bell).

Bien sûr, dans son incarnation de la douce mais volontaire Ali, Christina Aguilera est plus crédible quand elle s'époumone et se trémousse un micro à la main (non mais quelle voix!) que lorsqu'elle tente de nous émouvoir ou de nous convaincre de sa colère. Mais elle est très bien entourée (et soutenue) par Cher, qui trouve son alter-ego dans cette Tess dont on sent le long, long parcours et toutes les ombres d'une vie de cabaret; et par Stanley Tucci en meilleur ami gai de Tess, le confident à l'humour fin et le sage à la langue acérée. Et si la rivalité d'Ali avec Nikki (Kristen Bell) n'est pas des plus convaincantes, sa complicité avec Jack (Cam Gigandet) est charmante. Le tout, se déroulant dans une atmosphère rappelant celle des cabarets d'autrefois, et mettant de l'avant costumes sexy et numéros aguichants.

À l'arrivée pour Ali: le succès, la gloire, l'amour. Elle est heureuse. Et nous aussi. Malgré les invraisemblances et les coins ronds: on s'attend à cela. Malgré l'absence de nuances et la suprême superficialité de l'ensemble: on s'attend à cela aussi. Ce sont les règles du jeu, elles sont claires dès le départ, on n'a pas essayé de passer un message ni de renouveler le genre, l'intention est de divertir en beauté et en éclat. Et c'est dans ce sens que la mission de Burlesque (du nom du club où se déroule le récit) est accomplie.

BURLESQUE (V.F.: BURLESQUE). Film musical de Steve Antin. Avec Christina Aguilera, Cher, Stanley Tucci, Cam Gigandet, Kristen Bell. 1h59.

Monday, November 15, 2010





En boni: sa séance-photo dans le magazine InStyle anglais

Friday, November 12, 2010

Daniel Radcliffe, Emma Watson et Rupert Grint






On n’est pas à une bêtise près
Faisons la et voyons après
Tu verras qu’un saut dans une flaque
Ca vaut bien toutes les paires de claques

On n’est pas à une bêtise près
Faisons la et voyons après
Tu verras qu’sonner aux portes
Et s’enfuir avant qu’on sorte
Ca vaut l’coup

Mes bonnes bêtises
J’m’en souviendrais toujours
A croire qu’y’avait un concours
Du truc le plus interdit
A faire un mercredi

Mes bonnes bêtises
Elles ne sont pas si loin
J’revois encore le coin
J’y grattais pendant un bail
La peinture qui s’écaille

Notre poésie c’était peinard
Et sans corbeau et sans renard
Qu’on l’écrivait
A grands coups d’pieds dans un ballon
Une vitre en moins j’prends du galon
Je grandissais

On n’est pas à une bêtise près
Faisons la et voyons après
Tu verras qu’un saut dans une flaque
Ca vaut bien toutes les paires de claques

On n’est pas à une bêtise près
Faisons la et voyons après
Tu verras qu’sonner aux portes
Et s’enfuir avant qu’on sorte
Ca vaut l’coup

Les bonnes bêtises
C’était entre copains
Qu’importe si t’étais rupin
On était tous l’égal
D’notre frangin de mandale
Mais les bonnes bêtises
On a beau les faire en bande
Y’a une règle dans la truande
C’est à celui qui s’y colle
Qu’il arrive des bricoles

Ma plus belle fable sans aucun doute
Celle du crapaud et du mammouth
Qui explose
Depuis que j’l’ai touchée au lance-pierre
Ma p’tite sœur garde une paupière
Mi-close

On n’est pas à une bêtise près
Faisons la et voyons après

Tu verras qu’un saut dans une flaque
Ca vaut bien toutes les paires de claques

On n’est pas à une bêtise près
Faisons la et voyons après
Tu verras qu’sonner aux portes
Et s’enfuir avant qu’on sorte
Ca vaut l’coup

On n’est pas à une bêtise près
Faisons la et voyons après
Tu verras qu’un saut dans une flaque
Ca vaut bien toutes les paires de claques

On n’est pas à une bêtise près
Faisons la et voyons après
Tu verras qu’sonner aux portes
Et s’enfuir avant qu’on sorte
Ca vaut l’coup




Tiré du film le petit nicolas.... qui est totalement charmant !!!! :D:D

Wednesday, November 10, 2010

Aviez vous entendu parler de Jersey Shore... C'est simple ... Un paquet d'imbécile avec trop d'hormones qui désirent se faire voir et ruiner leur réputation jusqu'à la fin de leurs jours sont abandonnés dans une grande maison.  Leur mission... faire la fête, donner un meilleur show que playboy et faire les pires niaiseries jamais vues à la télévision.  

 La version canadienne, Lake shore, s'annonce pour être particulièrement "burlesque" (?) La vidéo du casting est sortie et malheureusement aucune surprises.  Des pitounes (qui ne sont pas plus jolies que ça) aux hommes aux femmes probablement aux chevaux aussi, qui sont certainement des étudiantes en médecine vous me direz (lol) et des paquets de muscles à la base gay... tous stéréotypés, qui vont se sacrifier à la grande cause de la télé série pour nous donner un (bon) spectacle.

Jugez en vous même par la vidéo du casting.....

La je m'adresse à tout les Anonymes de ce monde qui nous laisse des messages ... À la place de dire qu'on critique tout le monde... Essayez dont de me convaincre d'une utilitée quelconque de se show la ou mieux encore que je vais aimer ça... Et l'ultime nirvana... qu'au moins un des participants n'est pas un parfait connard...

Surprenez moi ! SVP



Tuesday, November 9, 2010


1- C'est épouvantable
2- C'est qui le con qui a mis ça sur youtube... outch !
3- C'est plate le clown... mais je suis peut-être inculte mais je vis au Québec et je ne connaissais pas ton nom avant maintenant
4-Pauvre pianiste... j'espère que t'es payé cher (ce qui serait surprenant... t'es juste un pianiste après tout !) (C'est du sarcasme pour les anonymes qui vont nous blaster ! )

...ajout de dernière minute...
Plus je le regarde et plus je me dis que c'est du fake lol peu importe c'est n'importe quoi !

UPDATE: C'était pas lui ! http://kazaxxx.blogspot.com/2010/11/cetait-pas-xavier-dolan.html

Monday, November 8, 2010

Au début des années 2000, nous avions déjà eu la visite des Na'vis, civilisation vivant sur Pandora (tel que décrit par le film Avatar, écrit et réalisé par James Cameron) qui avaient collaborés au vidéoclip MOVE YOUR BODY de EIFFEL 65.


Leur passage sur la planète était passé plutôt inaperçu, si l'on prends en compte les découvertes sur cette civilisation présentées par James Cameron.  Et disons que les membres du groupe Eiffel 65 ne s'en sont pas vanté non plus.

Wééééééééééééé on a découvert des ET !!!!! :D:D

Friday, November 5, 2010

jaws Top 10 des films à lenvers

  1. Si vous regardez « Les dents de la mer » à l’envers : c’est un film au sujet d’un requin qui régurgite des gens jusqu’à ce qu’ils aient à ouvrir une plage.
  2. Si vous regardez « Rambo » à l’envers : c’est Sylvester Stallone qui guérit les gens avec son aspirateur de balles magique.
  3. Si vous regardez « LOST » à l’envers : vous réalisez que c’est la même chose que si vous le regardiez à l’endroit.
  4. Si vous regardez « L’Exorciste » à l’envers : c’est l’histoire d’une petite fille qui est très malade jusqu’à ce qu’elle mange de la soupe de pois et aille mieux.
  5. Si vous regardez « Le Seigneur des Anneaux » à l’envers : c’est une saga sur un petit homme qui attrape une bague cool d’un volcan et passe le reste des films à rentrer chez lui.
  6. Si vous regardez « Dernier tango à Paris » à l’envers : vous comprenez enfin comment on fait le beurre, mais vous n’en mettez plus sur vos tartines le matin…
  7. Si vous regardez « Rocky » à l’envers : c’est l’histoire d’un gars qui se fait tellement péter la gueule qu’il est forcé de se marier avec la femme la plus moche de la ville.
  8. Si vous regardez « Friends » à l’envers : Courtney Cox semble vieillir. Je pense que c’est dû à la coiffure.
  9. Si vous regardez « RainMan » à l’envers : Tom Cruise se bat pour se débarrasser de son frère autiste et parvient à le faire enfermer dans une institution pour pouvoir vendre des voitures de luxe peinard.
  10. Si vous regardez « Dr House » à l’envers : non ce n’est toujours pas un Lupus.

Thursday, November 4, 2010

J'adore l'affiche,
j'adore Cher et Xtina
j'adore la pub,
probablement que j'vais
adorer le film !!!
J'ai hate!!
La légendaire Cher est photographiée par Norman Jean Roy dans le plus récent numéro du magazine Vanity Fair. L’actrice et chanteuse, que l’on verra prochainement dans le futur navet/film culte Burlesque, a révélé dans l’entrevue qui accompagne les clichés ci-dessous qu’elle envie la carrière de Meryl Streep, croit que Sarah Palin est “idiote” et qu’elle a encore de la difficulté à dire “il” et “fils” en parlant de sa fille transexuelle, Chaz Bono.



 

Thursday, October 28, 2010

sondage

Par MP
TOUT POUR VOTRE NUIT D'HORREUR!!!

 Depuis toujours les films d'horreur font partie de notre culture populaire. En cette période de la fête d'Halloween, je vous propose un court historique des meilleurs films ayants marqué l'histoire. La plupart de ces films sont maintenant disponibles en format DVD ou Blu-Ray en langue française ou original. Si vous êtes un adeptes de ce type de cinéma, vous devriez probablement collectionner les titres énumérés dans cet article. J'espère que vous passerai une très belle fête d'Halloween et que vous aurai du plaisir à regarder des films d'épouvante pour cet occasion.


Les premiers films d'horreur remontent aux années 20 ou Nosferatu le Vampire sort en 1922. C'est probablement l'œuvre la plus importante dans l'émergence du genre. L'ambiance particulièrement morbide du film et la terrifiante prestation de Max Schreck dans le rôle de Nosferatu auront un impact considérable sur le cinéma d'horreur.   

Aux États-Unis, Notre Dame de Paris en 1923 devient le premier film américain important du genre  et Le fantôme de l'opéra en 1925 produit par Universal Picture confirme l'intérêt des spectateurs pour les films d'horreur et influencera les années 30 dans ce domaine. Durant cette période, une horreur plus graphique apparaissait au détour de certaines scènes, telle une décapitation et des mutilations.

En 1931, Universal Pictures produit trois films capitaux dans l'évolution du cinéma d'horreur : Dracula de Tod Browning (d'après le roman de Bram Stoker), Frankenstein de James Whale (d'après le roman de Mary Shelley) et Docteur Jeckyll et Mr. Hyde de Rouben Mamoulian (d'après le roman de Robert Louis Stevenson).

Le succès de ces trois films pousse Universal à produire d'autres films de monstres - que l'on nommera les «Universal Monsters» - entre 1932 et 1948, dont certains sont aujourd'hui des classiques, tel que La Momie (The Mummy - 1932) de Karl Freund, L'homme invisible (The Invisible Man - 1933) de James Whale (d'après le roman de Herbert George Wells), et surtout La fiancée de Frankenstein (The Bride of Frankenstein - 1935) du même réalisateur. 

Avec la Guerre Froide , le maccarthisme, la peur du nucléaire et des expérimentations scientifiques, les années 1950 voient l'apparition de l'horreur dans le cinéma de science-fiction. C'est à partir des années 60 que le cinéma d'épouvante prends vraiment forme et voici les titres qui selon moi, ont influencés la culture populaire.



FILMS CULTES:



ALFRED HITCHCOCK: PSYCHOSE ET LES OISEAUX

C'est en 1960 que sort le films qui a révolutionner le genre en profondeur : Psychose (Psycho) d'Alfred Hitchcock et en 1963, il persiste dans le réalisme avec Les Oiseaux (The Birds), où les monstres sont une nuées de volatiles.

LA NUIT DES MORTS-VIVANTS

En 1968 sort une œuvre majeure pour le cinéma d'épouvante - voire le cinéma dans son ensemble : La Nuit des Morts-Vivants (Night of the Living Dead, de George A. Romero.) D'un pessimisme total, parsemé de scènes d'autant plus éprouvantes qu'elles sont traitées avec un grand réalisme, le film sera un choc et marque durablement les esprits. Au-delà de cela, ce film est une œuvre politique et sociale, portant un regard sans concession sur la société de son époque.
ROSEMARY'S BABY
La même année, Roman Polanski réalise Rosemary's Baby (d'après le roman d'Ira Levin), qui voit la religion utilisée comme élément horrifique. Fortes du succès du film, les grandes majors, qui commencent à sérieusement s'intéresser au genre, réemploieront la religion - essentiellement les principes du christianisme - à maintes reprises durant les années 1970.

LA DERNIÈRE MAISON SUR LA GAUCHE
Le premier long métrage de Wes Craven, La Dernière Maison sur la gauche (The Last House on the Left - 1972) est à l’origine du rape and revenge. Sous-genre du film d’horreur, le rape and revenge montre une femme subir des violences sexuelles, suivies de la vengeance de celle-ci ou des se proches contre les agresseurs. Souvent complaisant et toujours à l’origine de houleux débats quant à l’immoralité de ces œuvres, ce film en particulier a été interdit dans la plupart des pays du monde durant des années. Il reste le film le plus immorale jamais tourné jusqu'à ce jour. Avec un budget restreint, la pellicule nous laisse croire parfois a un documentaire tournée de manière à nous  m'éprendre avec la réalité. (Surtout lors des scènes de violes et de torture), La remake très adouci de 2008 ne se compare aucunement avec l'original de 1972 et Dieu merci. On peut se demander comment Wes Craven a pu tourner un tel film, voir même y avoir pensé, l'avoir réalisé et dirigé. On peut aussi s'étonner que l'industrie le produise et le distribue en salle et en vidéo.


L'EXORCISTE
En 1973, inspirée par les résultats probants de Rosemary's Baby, La Warner Bros. Pictures, produit L'Exorciste (The Exorcist, d'après le roman de William Peter Blatty ), réalisé par William Friedkin. Le film est un succès mondial immédiat et jette un regard réaliste sur la possibilité de l'existence du phénomène de la possession, celle qu'une personne puisse être sous l'emprise d'un esprit démoniaque à l'intérieur de son propre corps. Il sera profondément troublant pour le public, en particulier pour les personnes les plus sensibles et ceux qui ont tendance à «vivre» les films qu'ils voient… Il n'y a jamais eu rien de tel à l'écran à cet époque.
L'histoire se déroule à Georgetown dans la banlieue de Washington. L'actrice de télévision Chris MacNeil est de plus en plus inquiète pour sa fille Regan en proie à des spasmes violents devenus fréquents. Impuissants, les médecins lui conseillent de faire appel à un prêtre exorciste. Aidé du Père Damien Karras, le Père Merrin va tenter de libérer la jeune fille possédée par le diable lui-même.


Le film sort le 25 décembre 1973. Des ambulances sont stationnés à la sortie des cinémas qui présentent le film. Pendant le tournage près de neuf personnes ont trouvées la mort, un acteur est devenu un célèbre sérial killer qui a tué et découpé une journaliste. Il existe énormément d'histoires semblables à celle ci. On dit que le Diable, vexé d'être affiché de cette manière, s'est vengé...L'actrice Linda Blair n'a jamais plus retrouvé le succès et s'est retrouvé associé au personnage de Regan depuis.
De ce fait, nombre de métrages traitant de satanisme verront le jour, dont l'un des plus populaire reste La Malédiction (The Omen - 1976) de Richard Donner.
En 1976, Brian de Palma adapte le roman d'un jeune écrivain alors inconnu: Carrie de Stephen King.




MASSACRE À LA TRONÇONNEUSE
En 1974, Tobe Hooper réalise un film d'horreur qui marque particulièrement l'histoire du cinéma : Massacre à la tronçonneuse (The Texas Chainsaw Massacre). Malgré une violence jouant plus sur la suggestion que sur la démonstration, le film traîne toujours une réputation d'œuvre sanglante. La faute à une atmosphère lourde et étouffante, et surtout une mise en scène et un montage particulièrement suggestif de Hooper, Massacre à la Tronçonneuse est aussi le chef de file du survival horror,  sous-genre du cinéma d'épouvante, dont Délivrance de John Boorman) pose les bases dès 1972. On retiendra aussi La colline a des yeux (The Hills Have Eyes de Wes Craven - 1977), digne représentant du genre.

LES DENTS DE LA MER
Les Dents de la mer (Jaws de Steven Spielberg, d'après le roman de Peter Benchley) rencontre le succès que l'on connait en 1975. Dans l'histoire du cinéma, il se présente comme étant un film charnière, puisqu'il a rétrospectivement été considéré comme le premier des Blockbuster américain. Roy Scheider, Richard Dreyfuss et Robert Shaw en sont les vedettes.
L'histoire relatée dans le film et dans le livre, peut avoir été influencée par une série d'attaques survenues dans le New Jersey entre le 1er et le 12 juillet 1916 et qui avait été relayée par les journaux. Certains moments du film sont très semblables à ce qui s'est déroulé dans la réalité : les autorités locales qui refusent d'interdire les bains pour la saison estivale, la traque des pêcheurs locaux en utilisant de la dynamite, l'attaque du requin dans un fleuve qu'il a remonté et qui devient un «étang» dans le film... Une grande différence est notable : si dans le film c'est un seul requin qui est la cause du carnage, dans la réalité, il est possible que ces attaques aient été perpétrées par plusieurs requins.
Les Dents de la mer sort sur les écrans américains le vendredi 20 juin 1975 sur un circuit limité de 409 écrans, qui montera à 464 écrans le vendredi 11 juillet, puis 675 le vendredi 27 juillet. Le film récolte $7,061,513 dès son 1er week-end d'exploitation aux États-Unis. À cette vitesse, les 12 millions de dollars de budget sont remboursés en quelques jours. Un mois seulement après sa sortie, le film a déjà rapporté une soixantaine de millions de dollars. Au courant du mois d'août, Les Dents de la mer est le premier film de l'histoire du cinéma à dépasser le cap symbolique des 100 millions de dollars de recettes aux États-Unis. Début septembre, il approche les 125 millions de dollars aux États-Unis. Il finira sa carrière avec 260 millions de dollars sur le marché américain et 210 millions dans le reste du monde.
Durant l'été de 1975, la plupart des gens ayant vu le film ne voulait plus se baigner dans la mer. Une certaine psychose inconsciente au niveau des plages et des bains en mer persiste dans l'imaginaire collectif depuis ce temps.
De nombreuses productions, mettant ainsi en scène des animaux tueurs, voient le jour par la suite, dont l'un des plus connu reste Piranhas (Piranha - 1978) de Joe Dante et trois suites aux Dents de la mer

HALLOWEEN
Halloween : La Nuit des masques (Halloween) est un film d'épouvante américain réalisé par John Carpenter et sorti en 1978.
Les producteurs de films indépendants Irwin Yablans et Moustapha Akkad ont sollicité le réalisateur pour tourner un film à propos d'un tueur psychotique qui s'en prend à des gardiennes d'enfants. Yablans a déclaré à l'époque : «je voulais faire un film d'horreur qui ait le même impact que L'Exorciste». John Carpenter et sa petite amie d'alors Debra Hill commencent à écrire le synopsis du film provisoirement intitulé The Babysitter Murders, mais Carpenter affirme qu'il changera alors le titre en Halloween pour correspondre à la date où se déroulait l'histoire.
Akkad avança 325 000 dollars US pour la production du film, montant considéré comme faible à l'époque. Carpenter a reçu 10 000 dollars US pour diriger, écrire et composer la musique, avec en prime 10% de bénéfices sur les recettes du film.
Halloween a été tourné en 21 jours au printemps 1978 dans le sud de Pasadena en Californie. Une maison abandonnée appartenant à une église a été choisie pour figurer la maison de Michael Myers. Deux maisons sur Orange Grove Avenue (près de Sunset Boulevard) à Hollywood ont été utilisées pour le point culminant du film. L'équipe a eu du mal à trouver des citrouilles au printemps.
Yablans et d'Akkad ont laissé Carpenter et Hill tranquilles lorsqu'ils écrivaient le scénario, terminé en trois semaines.
Hill a écrit la plupart des dialogues entre filles, alors que Carpenter s'occupait du docteur Loomis et de Michael Myers. De nombreux détails du script ont été tirés de l'adolescence et du début de carrière du couple. La ville fictive de Haddonfield, dans l'Illinois fait référence au New Jersey (Haddonfield, New Jersey) où Hill a grandi, et la plupart des noms des rues ont été empruntés par Carpenter à sa ville natale de Bowling Green, Kentucky. Laurie Strode est le nom d'une vieille amie du réalisateur et Michael Myers était le nom d'un producteur anglais.
L'histoire se déroule dans la ville de Haddonfield, dans l'Illinois.  Après avoir tué sa sœur, Michael Myers, âgé de six ans, est interné jusqu'à sa majorité pour ensuite être jugé. Cependant, à l'âge de 21 ans, alors qu'il est transféré pour son procès, il réussit à s'échapper, et prend la route de sa ville natale. Se produisent alors une succession de meurtres. Halloween est considéré comme un classique du cinéma d'horreur, et comme l'un des films les plus influents de son époque, Halloween est devenu l'un des films indépendants les plus rentables de l'histoire avec un box-office de 47 000 000 $. Beaucoup ont suggéré que Halloween encourageait le sadisme et la misogynie. Jamie Lee Curtis voit le jour comme actrice de premier plan.

En 1979, Ridley Scott réalise Alien, le huitième passager, film mêlant science-fiction et horreur. Son succès lui vaudra plusieurs suites et des revenus inattendus. Sigourney Weaver restera prisonnière malgré elle de son personnage de Ripley tout au long de sa carrière.
La même année sort Amityville: La maison du diable. Stuart Rosenberg réalise ce film d'après le roman de Jay Anson, publié en 1977, inspiré de faits réels. Cette information demeure, cependant, sujette à controverse. Le film est suivi de huit suites ainsi que d'un remake de l'original en 2005.


VENDREDI 13
Pour surfer sur le succès d' Halloween, Sean S. Cunningham réalise Vendredi 13 (Friday the 13th - 1980), autre œuvre fondamentale du Slasher. Il donne ainsi naissance au personnage de Jason Voorhees,  l'une des figures mythiques du cinéma d'horreur. Il fut réalisé avec un budget d'environ 550 000 $. Distribué par Paramount Pictures aux États-Unis, et Warner Bros. Dans le reste du monde, Vendredi 13 fut éreinté par la critique, mais rapporta 39,7 millions de dollars au box office américain, devenant l'un des films d'horreur les plus rentables dans l'histoire du cinéma. Le film connut de nombreuses suites et un remake le 13 février 2009. Kevin Bacon y signe ici son premier rôle.
L'histoire raconte qu'en 1957, un jeune garçon nommé Jason Voorhees meurt noyé au camp de Crystal Lake. L'année suivante, deux moniteurs sont également tués. Suite à ces événements, le camp reste abandonné.En 1980, Steve Christy décide de le rouvrir un vendredi 13, jour anniversaire des décès survenus vingt-trois ans auparavant. Lors de la préparation du camp pour l'été, les moniteurs employés par Christy commencent à disparaître les uns après les autres pendant la nuit.
A la base du projet, les créateurs du film commencèrent par étudier l'impact commercial du titre Vendredi 13. Le premier était originellement intitulé Longue nuit au camp de sang, mais Cunningham estima que changer de titre était nécessaire. Le script a été écrit par Victor Miller a crée un tueur en série qui s'est avéré être la mère de quelqu'un, un assassin dont la seule motivation était son amour pour son enfant.
Miller fut mécontent que d'autres réalisateurs décident de faire de Jason Voorhees un tueur dans les épisodes suivants : «Jason était mort depuis le début. C'était une victime, et non un méchant». L'idée de l'apparition de Jason lors du coup de théâtre final figurait dans le script original ; elle avait été suggérée par le maquilleur Tom Savini.

LES GRIFFES DE LA NUIT
Les Griffes de la Nuit (A Nightmare on Elm Street de Wes Craven) sort en 1984 et voit la première apparition de Freddy Krueger (Robert Englund). Victime de cauchemars incessants et plus vrais que nature dans lesquels elle est poursuivie par un homme à la face brûlée et aux griffes acérées, la jeune Nancy Thompson décide de se confier à ses amis. Loin de la rassurer, ceux-ci avouent que leurs nuits sont également tourmentées par ce mystérieux et inquiétant Croque Mitaine. Krueger était un tueur d'enfants à Elm Street, qui a tué vingt enfants dans le passé. Furieux, les parents se vengèrent de lui en le brûlant dans sa cachette secrète alors qu'il avait réussit à sortir de prison. Maintenant, son âme hante les rêves des adolescents en les tuant dans leurs rêves, les tuant à la fois dans la réalité. Au point de vue culturel, le personnage de Freddy Krueger a affecté la vie d'une génération entière et reste aujourd'hui un incontournable. Neuf films ont été réalisés depuis le premier opus. Johnny Dep y fait sa premières apparitions significative au grand écran.

HURLEMENTS ET LE LOUP-GAROU DE LONDRES
Toujours en 1980, Joe Dante révolutionne le thème du loup-garou avec Hurlements (The Howling).  Des meurtres en série terrorisent la population de Los Angeles. Une jeune présentatrice télé échappe de peu à la mort suite à sa rencontre avec le tueur en série. Elle décide alors de mener sa propre enquête dans un centre de réhabilitation où les pensionnaires semblent plutôt étranges...
Prix du meilleur film d'horreur et nomination au prix des meilleurs maquillages et meilleurs effets spéciaux par l'Académie des films de science-fiction, fantastique et horreur en 1981. Ce film reste un grand classique.
L'année suivante en 1981 sort Le Loup-Garou de Londres (An American Werewolf in London de John Landis), au sujet plus proche du mythe initial que le film de Dante.
En voyage dans le nord de l'Angleterre, deux jeunes Américains se font attaquer par un loup-garou. L'un d'eux meurt suite à ses blessures. Transféré à l'hôpital de Londres, le survivant tombe amoureux d'une infirmière. Malheureusement pour lui, les symptômes de son attaque se font sentir assez rapidement. Cauchemars et hallucinations se font de plus en plus fréquents et il deviendra un Loup-Garou.
Ce film opère un retour à certaines sources folkloriques lorsque le héros, sous l'impulsion d'une force irrésistible, arrache ses vêtements avant de se transformer en loup. Il s'agit du premier film à remporter l'Oscar des meilleurs maquillages, récompense créée en 1981.
Le tournage s'est déroulé en février et mars 1981 au Royaume-Uni. Une suite, Le Loup-Garou de Paris (An American Werewolf in Paris), fut réalisée par Anthony Waller en 1997.

HELLRAISER
George Pavlou adapte deux nouvelles de Clive Barker, nouveau génie de la littérature fantastique. Plus que mitigé face au résultat, Barker prend le problème à bras le corps et réalise Hellraiser (d'après son roman The Hellbound Heart) en 1987. Renouant avec une ambiance gothique typique du cinéma d'épouvante anglais des années 1960, l'auteur y insuffle des éléments plus personnels et modernes en prenant pour personnage principal un mort-vivant à la fois horrible et charismatique jouant le rôle d'un amant de vaudeville. Le scénariste Peter Atkins poursuivra la série avec divers réalisateurs et met l'accent sur les Cénobites, démons à l'imagerie gay et sado-masochiste. Le plus connu d'entre eux n'est autre que Pinhead, aujourd'hui une icône du cinéma d'horreur.

L'OPÉRA DE LA TERREUR
En 1981 sort L'Opéra de la terreur (Evil Dead). Premier long métrage de Sam Raimi (réalisé à 20 ans), le film devait s'appeler initialement Book Of The Dead (Le livre des morts). N'ayant pourtant aucun intérêt pour le genre, Sam Raimi pousse à leur paroxysme les ficelles de l'horreur, en y ajoutant un style proche de la bande dessinée et une dose d'humour slapstick.

Un groupe d'amis part en vacances dans une maison perdue dans la forêt. Peu après leur arrivée, ils constatent quelques phénomènes étranges qui vont les amener dans la cave sombre de la maison. Ils y découvrent un livre et un magnétophone. L'enregistrement contenu dans le magnétophone leur révèle que cette maison était celle d'un archéologue qui s'était retiré ici pour étudier le livre intitulé Le Livre des Morts. Relié en peau humaine et écrit avec du sang humain, le Le Livre des Morts  aussi appelé Necronomicon, contient des incantations permettant de réveiller les esprits maléfiques en sommeil.
La suite de l'enregistrement contenant les incantations, le cauchemar commence alors pour la bande d'amis.. Considéré comme culte par ses fans de par son efficacité à susciter une certaine angoisse chez le spectateur, L'Opéra de la terreur  possède aussi indéniablement un second degré porté vers le comique, provoqué par le côté surréaliste des maquillages, les effets spéciaux artisanaux et les excès d'hémoglobine.
Il en résulte une œuvre particulièrement efficace, laissant peu de temps mort au spectateur. Raimi donnera deux suites à son film avec Evil Dead II (Evil Dead II : Dead By Dawn - 1987) et L'Armée des ténèbres (Army of Darkness - 1992).

JEU D'ENFANT
En 1988 Tom Holland réalise Jeu d'enfant (Child's Play) où apparait la célèbre poupée possédée par l'âme du psychopate Chucky, une comédie horrifique à l'humour très acide qui remportera un franc succès auprès du public.
Charles Lee Ray est un tueur en série psychopathe qui, en tentant d'échapper aux forces de l'ordre, est tué dans un magasin de jouets. Avant de mourir, il utilise la magie vaudou pour placer son esprit dans une poupée.
La mère d'Andy Barclay, un petit garçon, lui offre cette poupée qui imite le physique d'un garçonnet roux en salopette. Il s'agit d'une poupée "Brave Gars", qui fait fureur auprès des jeunes à cette époque, et qu'Andy souhaitait posséder...
Faits intéressants, le nom complet de Chucky, Charles Lee Ray, est inspiré de célèbres tueurs : Charles Manson, Lee Harvey Oswald et James Earl Ray.
Prix de la meilleure actrice (Catherine Hicks), et nomination au prix du meilleur film d'horreur, meilleur scénario et meilleur jeune acteur (Alex Vincent).

VAMPIRE, VOUS AVEZ DIT, VAMPIRE? 
En 1985, Tom Holland nous offre le classique encore inégalé : Vampire, vous avez dit vampire ? (Fright Night) avec Chris Sarandon. Ce film marquera l'imaginaire de la jeune génération des années 80 qui soudainement avait crainte qu'un vampire vienne s'installer dans leur quartier.
Charles Brewster, un adolescent sans histoires, est confronté à un problème de taille: il se rend compte que son nouveau voisin est un vampire. Mais Charles a un autre problème... personne ne veut le croire. Il demandera alors l'aide d'un acteur de films de vampire déchu.
Un scénario bien étoffé rempli d'humour et d'angoisses, ce film est devenu avec les années un grand classique en ce qui concerne les films de vampire et il est indispensable à votre collection.
GÉNÉRATION PERDUE
Génération perdue (The Lost Boys) est un film de Joel Schumacher destiné à un public adolescent et qui traite des vampires. Kiefer Sutherlan y joue l'un d'eux.
L'action se situe dans les années 1980, dans la ville côtière de Santa Carla aux Étas-Unis. Lucy Emmerson emménage avec ses deux enfants, Michael et Sam dans cette petite ville, baptisée capitale du crime. Lors d’un tour à la foire, Michael tombe amoureux d’une jeune fille qui fait partie d’un groupe de jeunes motards. Michael est prêt à tout pour la séduire  : faire une course de moto en bordure de précipice, goûter à une boisson mystérieuse et même devenir membre du clan des créatures de la nuit…
Réalisé la même année que "Near Dark", Génération perdue fonctionne sur le même canevas : des vampires loubards, sadiques et cruels semant la terreur partout ou ils passent, vampirisant au passage un innocent jeune homme, amoureux de l’unique membre féminin du groupe. Et pourtant Génération perdue prend une tournure différente, versant davantage dans le délire rock et grand guignolesque, que dans le chef d’œuvre lyrique et inoubliable. D’ailleurs on peut prendre peur en voyant le nom de Joel Schumacher à la réalisation, capable d’excellents films comme "Flatliners", "Phone Game" ou "Chute libre", Génération perdue fait partie de ses meilleurs films, et rallonge la liste des sympathiques séries B 80’s traitant des vampires "new age" : "Near Dark" justement, "Vamp", "Fright Night" 1 et 2…

LA VENGEANCE DES FANTÔMES
La vangeance des fantômes (Poltergeist) est un film d'horreur américain de Tobe Hooper sorti en 1982. Par contre, ce film pourrait être considéré comme une œuvre de Steven Speilberg. Celui-ci a imaginé l'histoire originale, co-écrit le scénario, a produit le film, était omniprésent sur le plateau de tournage et aurait même dirigé certaines scènes du film.
Dans la petite ville américaine de Cuesta Verde, en Californie, la famille Freeling mène une vie tranquille et sereine, mais d'étranges événements commencent à avoir lieu dans leur maison. En effet, les meubles s'agitent, des objets se déplacent tout seuls... jusqu'à une nuit d'horreur où le vieil arbre du jardin essaye d'avaler le jeune Robbie Freeling, tandis que sa sœur, Carol-Anne, est happée par le placard à jouets et disparaît dans une autre dimension.
Les parents des deux jeunes enfants font alors appel aux services du docteur Lesh, une parapsychologue. Celle-ci les informe que les tragiques événements survenus dans la maison ont pour origine un esprit frappeur. Elle leur explique également que Carol-Anne risque de disparaître à jamais avec l'âme errante qui hante leur demeure si Tangina, une grande médium, ne tente pas de la sauver... C'est alors que commence leur lutte face au paranormal pour récupérer au plus vite la petite Carol-Anne.
 La série des Poltergeist fut frappé d'une étrange malédiction. Le jeune garçon, Oliver Robins,  incarnant Robbie Freeling dans le film, jouait une scène où une marionnette manipulée par des câbles devait l' étrangler pour une scène finale du film mais le producteur et co-réalisateur Steven Speilberg remarqua soudain que l'équipe du film est allée un peu trop loin et a failli étranglé vraiment Robbie.
Lors de la scène finale du film, l'actrice JoBeth Williams,  jouant Diane Freeling, glissait dans la piscine en construction où des squelettes émergeaient de l'eau boueuse mais l'équipe du film a remarqué plus tard que les squelettes utilisés étaient de vrais squelettes! 

Le 4 novembre 1982, Domminique Dunne, jouant Dana Freeling dans le film, est assassinée par son ex-petit ami. Ce qui est particulièrement sinistre, c'est que, pour couvrir les cris de Dominique Dunne qu'il était littéralement en train d'étrangler, ce fou a mis très fort sur la chaîne hi-fi la bande-son du film Poltergeist.
Le dernier évènement clôturant la malédiction planant sur ce film et sans doute le plus atroce. Le 1er février 1988, la jeune actrice Heather O'Rouke,  jouant Carol-Anne Freeling annonçant l'avènement des esprits frappeurs, meurt brutalement lors du tournage de La vangeance des fantômes III  (Poltergeist III) des suites d'une infection intestinale jamais dépistée auparavant. Elle n'avait que 12 ans.

HOUSE

Film réalisé par Steve Miner sorti en 1986

Roger Cobb, vétéran du Viêt Nam devenu écrivain, rend un jour visite à sa tante avec son fils Jimmy. Ce dernier disparaît subitement et sans explication. Les efforts de son père pour le retrouver usent son mariage et son travail. Plus tard, sa tante se suicide, laissant la maison inoccupée. Roger décide de s'y installer. C'est alors que les fantômes de la demeure commencent à s'en prendre à lui.

Ce film est un classique de l'horreur underground. À sa sorti, il a eu un impact considérable, assez pour que l'on en parle aujourd'hui. Son succès fût grandement attribué au bouche à oreille qu'il a provoqué par son style particulier.

Ce genre, mêlant étrange et humour noir, installa un style nouveau dans le domaine du cinéma d'épouvante  

LA SAGA FRISSONS (Scream Trilogy)

Réalisé par Wes Craven en 1996 sur un scénario de Kevin Williamson. Avec Neve Campbell, Drew Barrymore, Courteney Cox, Matthew Lillard et David Arquett.

Le premier film marqua la renaissance du Slasher dans les années 1990. Wes Craven par ce film porte un regard sur le genre et en fait son analyse, les suites poursuivent ce travail, le troisième opus le finalise et va même jusqu'à une mise en abîme totale du genre.

Lorsque Casey Becker, une très belle jeune fille, se fait sauvagement assassiner avec son petit ami, la communauté de Woodsboro devient un lieu où plus personne n'est à l'abri. Par la suite, d'étranges meurtres se succèdent. Un groupe d'amis se réunit accompagné d'un policier et d'une journaliste de presse à scandale pour découvrir qui est à l'origine de tous ces meurtres.  

Le film fut un énorme succès. Il remporta de nombreuses récompenses,tels que les Saturn Award 1997:Meilleur film d'horreur,Meilleur scénariste et Meilleure actrice (Neve Campbell);Les MTV Movie Award 1997:meilleur film et le Festival du film fantastique de Gérardmer 1997:Grand Prix. La saga a rapporté jusqu'à ce jour énormément de succès et d'argent. Un quatrième chapitre est prévu pour avril 2011.


LA SAGA LE PACTE DU SILENCE (I Know What You Did Last Summer & I Still Know What You Did Last Summer)

Le Pacte du silence est un film américain de Jim Gillespie,  sorti en 1997.

Le soir du 4 juillet, jour de la fête nationale aux États-Unis, quatre adolescents fêtent leur entrée à l’université. Cependant, sur la route, ils renversent un homme. Paniqués, ils se débarrassent du corps de celui-ci, le croyant mort... Un an plus tard, Julie James reçoit une lettre sur laquelle est écrit : «Je sais ce que tu as fait l'été dernier». Chacun des quatre amis va alors être confronté à des événements terrifiants. Quelqu'un, manifestement, sait ce qui s'est produit cette fameuse nuit du 4 juillet. Quelqu'un prêt à tout pour assouvir sa terrible vengeance. Mettant en vedette: Jennifer Love Hewitt, Freddie Prince Jr. Ryan Philippe et Sarah Michelle Gallard.

L'autre pacte du silence (I Still Know What You Did Last Summer) est un film américain de Danny Cannon sorti en 1998.

Un ans après le cauchemar qu'elle a vécu et les meurtres de ses meilleurs amis, Julie James a toujours la peur que Ben Willis, le tueur au crochet revienne le croyant non mort. Karla, sa nouvelle meilleure amie, gagne un matin 4 places pour un week-end aux Bahamas. Elle invite donc son petit copain Tyrell, Will "amoureux" de Julie et cette dernière. Mais peu de temps après leur arrivé sur l'île, Julie a le pressentiment que le tueur est là, surtout que certains évènements se sont produits. Mais la peur va bientôt gagner les 4 amis quand ils se rendent compte que le tueur est bel et bien de retour avec la découverte des meurtres du personnel de l'hôtel. Problème : les bateaux ont été détachés et la tempête dehors fait rage. Pour Julie une seule solution reste : il va falloir se battre pour survivre.

Pour ceux qui préfèrent les films d'horreur moins explicites et que je défini comme étant des Suspenses à haute intensité, voici quelques suggestions essentiels à votre collection:

Misery
de
Rob Reiner  1990 d'après l'oeuvre de Stephen King

 Ça (It!)
de
Tommy Lee Wallace 1990 d'après l'oeuvre de Stephen King

Christine
de John Carpenter 1983
d'après l'oeuvre de Stephen King

Peur Bleu (Silver Bullet)
de Daniel Attias 1985
d'après l'oeuvre de Stephen King

Cimetière vivant  (Pet Sematary)
de Mary Lambert 1989
d'après l'oeuvre de Stephen King

L'antre de la folie (In The Mouth Of Madness)
de John Carpenter 1995

Gremlins 1 & 2 de Joe Dante 1984 et 1990

Décadence (Saw) de James Wan 2004

Terreur sous la mer (Deep Blue Sea)de Renny Harlin 1999
La fissure (The Gate) de Tibor Takács 1987




 

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